Fanwork no Sekai
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 Tokyo no Akuma

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Mei-Lynn

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MessageSujet: Tokyo no Akuma   Tokyo no Akuma Icon_minitimeMer 23 Juil - 9:42

Tokyo no Akuma


[Théoriquement, cela signifie "Démons de Tokyo" après faut voir si c'est la bonne traduc' ^^"]

Tokyo, Japon, dans les temps modernes que nous connaissons. D'innombrables crimes ont lieu dans une ville aussi grande, et nombre d'entre eux ne parviennent pas à être élucidés, ou encore font preuve d'une erreur judiciaire, parfois grossière... Quelquefois, on rencontre des meurtres en série sans aucune logique, des meurtres en masses expliqués comme des suicides sectaires, ou ce qui ressemble à des crimes passionels. La plus grande partie de ces affaires sont soit fermées car l'explication semble surfaite, soit par erreur judiciaire, soir par manque d'éléments contre un présumé coupable.
En réalité, les rues de Tokyo sont envahies de créatures hideuses. Mais les gens sont si naifs et bien trop réalistes. A bien dire, ils ne remarqueraient même pas que leur meilleur ami est mort, et que la personne avec qui la jeune fille prend son café, n'est en fait qu'une de ces créatures répugnantes qui a pris son apparence.
Dans cette ville hypermoderne, les gens ont un esprit si étroit, si visionnaire des choses réels, que cela en devient d'un ridicule sans nom. Et pourtant...
La nuit, les monstres viennent tuer sans relâche ses personnes si naïves. Ils prennent possession du corps et de l'esprits de leurs victimes. Ils copient leur corps pour mieux tuer. Et personne ne remarque ce massacre. Car personne n'ose croire à une chose aussi irréelle, aussi surfaite.
Cependant, quelques rares exceptions se font voir... Dont l'une d'elles, Karyudo Maryaka, jeune fille d'à peine 13 ans, et véritable petite génie intellectuelle. Elle fait partie des très rares exceptions qui acceptent le fait que de tels monstres existent, mais qui ne peuvent supporter le simple fait qu'ils respirent. Autrement dit, ces créature n'inspirent pour que du dégoût, et tentent tant bien que mal de faire entendre raison à la police et au reste de la population. La tâche semble donc difficile à faire...


Personnages:
[PS: Ces images ont été trouvées sur le net, mais elle réprésentent le mieux le physique des persos... Donc désolée si vous pensez que cela vient d'un manga/anime ^^"]

Spoiler:
**
Nom: Karyudo
Prénom: Maryaka
Age: 13 ans. Inscrite au Lycée de Yuugen, en classe de 1ere 3.
Biographie: Maryaka est une fille très spéciale: tout d'abord, c'est un véritable génie intellectuel, d'une telle intelligence qu'au lieu d'être en classe de 4eme, elle se retrouve au lycée. Et bien sûr, son intégration auprès de ces ado' de 15 minimum n'est pas simple, pour ne pas dire impossible. Pour ne pas manquer d'originalité, Maryaka est comme qui dirait la seule de ce lycée à être une "gothique". Ses vêtements, fournitures scolaires, objets personnels, portable... tout a un style gothique, notamment le fait qu'elle s'habille toujours, de noir! Ce qui contraste bien avec ses cheuveux d'un rouge sang un peu délavé et légèrement marron. Elle a aussi les yeux de la même couleur, et ne souris jamais. Elle reste assise dans son coin à envoyer des SMS à dieu ne sais qui. Maryaka ne quitte jamais ses gants noir et blanc un peu délavés eux aussi.
La nuit, elle sort de chez elle pour aller chasser les "Akurei", nom qu'elle a donné aux hideuse créatures qui hantent Tokyo dans l'ombre. L'arme qu'elle utilise est une sorte de machette géante.

Spoiler:
**
Nom: Ketsueki
Prénom: Haiiro
Age: 14 ans. Incrit au Lycée de Yuugen, en classe de 1ere 3, et chef du club des "Génies de Technologie".
Biographie: avec ses cheveux et yeux gris, son style vestimentaire très simple, et toujours à se trimballer avec un tournevis, Haiiro est repérable de loin. Lui aussi est un petit génie, mais plutôt au niveau technologique. Il est dans la même classe que Maryaka, et la rejoindra dans la chasse aux "Akurei", après un drame où il vit sa soeur se faire dévorer par un de ces monstres. Lui -même échappa de peu à la mort, sauvé par la gothique. Haiiro passe le plus clair de son temps à fabriquer des petits gadget. Contrairement à Maryaka, il s'intègre un peu mieux dans la communauté du lycée (puisqu'il est chef d'un club, assez populaire). Il aidera beaucoup Maryaka, notamment en perfectionnant ses armes, et en créera pour lui aussi, désirant venger au mieux sa soeur. Ses armes sont des "Kuroi Kenjuu" avec sur chacun d'eux un "K/H" de gravé (les initiales de Haiiro).

______________
Cette fiction vient de germer dans ma tête, je me suis un peu inspirée d'un anime appelé Soul Eater (pour les monstres) et Claymore, (pour leurs pouvoirs, notamment la capcité de prendre la forme d'un humain). Je le dit, bien que cela soit écrit, il risque d'y avoir des scènes gores ^^" mais ce n'est pas pour autant de l'horreur... Le 1er Chapitre arrivera... ben quand je l'aurais écrit XD (j'ai déjà plein d'odées ^^)

**: Bon, dans la fic elle est pas comme ça hein XD Mais regardez juste son physique et l'arme, c'est ça le plus important...
**: on va dire que ça, c'est la pose qu'il avait la fameuse nuit de la mort de sa soeur ^^" (à part qu'il n'a pas d'étoile sur le front ><)


Dernière édition par Mei-Lynn le Mer 23 Juil - 20:53, édité 1 fois
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Mei-Lynn

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MessageSujet: Re: Tokyo no Akuma   Tokyo no Akuma Icon_minitimeMer 23 Juil - 18:27

Prologue: Première rencontre


Une heure du matin. Surplombant l'immensité de la ville, la pleine lune pouvait sans peine éclairer Tokyo de sa lumière blanche, dans le ciel sans nuages. Etrangement ce soir, comme de nombreux soirs auparavant, tous les lampadaires de l'immense cité étaient éteints; et pourtant il faisait clair comme de jour grâce à l'astre nocturne. Et dans cette nuit profonde, deux personnes venaient de sortir du cinéma, un jeune garçon au cheveux gris, et sa grande soeur. Tout deux riaient aux éclats, se moquant mutuellement avec le "siii t'as eu peur à ce moment là!!" Mais un détail vint à intriguer la demoiselle.
- Haiiro, tu n'as pas remarqué? Les rues sont désertes, pourtant... Je reconnais qu'il est tard, mais...
- Ah oui c'est vrai... fit le frère d'un air réveur, récemment, à cause du taux de meutres grandissant, une annonce à été faite comme quoi tout le monde de vait être soit à son lieu de travail soit à son domicile, avant minuit....
- On... on devrait se dépêcher non?
- Bah! T'en fais pas! C'est le film qui t'a fichu ces impressions hein? lança-t-il d'un air légèrement moqueur tout en riant.
- Mais bien sûûûûûr... Moi j'ai pas hurlé "maman" quand le loup-garou à choppé le chien!
Et la rigolade reprit. Ils ne remarquèrent pas les yeux qui les épiaient. Il ne remarquèrent pas que quelques lampadaires projetaient une très faible lueur. Un bruit cependant mis les sens de la grande soeur en alerte. Elle crut voir une ombre filer, sans doute son imagination. Mais pourquoi alors l'air devenait plus tendu, plus pesant? Les jeune gens s'arrêtèrent, comme s'ils sentaient une présence intruse.
Soudain, avant même que l'un d'eux réagisse, l'ombre fonça sur eux et s'empara de la jeune femme. Tous deux poussèrent un cri d'épouvante, devant cette vision d'horreur: une créature hideuse, mesurant environ trois mètres de haut leur fesait face, montrant des crocs jaunâtres nénamoins forts aiguisés. Outre sa taille imposante, il avait de longs bras squelettiques, des sortes de main pourvues de griffes d'une cinquantaine de centimètres, ses pieds étaient semblables, et sa tête... Dépourvu de lèvres, des yeux d'un jaune sale injecté de sang vert... Par surcroit, sa peau écailleuse était également rèche, et d'où suintait de la transipiration... Son haleine putride avait une odeur de sueur et de sang, mais aussi de pourriture. Les adolescents étaient plus tétanisés l'un que l'autre. La créature regarda sa proie une longue minute, et serra brusquement son étreinte au maximum.

Un craquement sinistre d'os brisés se fit entendre, et la grande soeur pousse un hurlement de douleur, et malgré cela, elle parvint à articuler, difficilement- une phrase.

- P... Part av.. avant.. qu... t'attrape...!
Mais il était pétrifié. Le simple fait de regarder cette chose le paralysait. Il n'osait dire un mot, ni faire un geste. La bête s'approche alors lentement de sa proie et mordit dedans. Un horrible bruit de gargouillement, venant d'un cri étouffé, s'ensuivit, et le garçon tomba à genou, effondré. Sa soeur venait de mourir sous ses yeux. La rage le prit, et il assaillit la bestiole, désirant plus que tout venger cette personne si chère. L'espèce de reptile le repoussa, et sans lâcher la moitié d'humain, marcha lentement vers le garçon à moitié sonné et couvert de sang, et tendit son bras pour s'emparer de lui.
- Hé... On t'a jamais dit de finir ta première part avant de te reservir?
Les deux têtes se tournèrent vers la source de cette voix. Assise sur la corniche d'une maison se trouvait une petite fille d'a peine treize ans, affublée de vêtements noirs style gothique, en train de composer un message avec son téléphone portable, une sorte de machette géante croisée avec une épée posée à côté d'elle. Depuis quand elle était ici, Haiiro l'ignorait, mais une chose était sûre, cette inconue était sa sauveuse. La petite fille rangea son portable, se leva et prit son épée-machette.
- C'est fou... Vous êtes tous plus répugnants les uns que les autres... Comment des immondices pareilles peuvent exister?
- CGRYYYAAAAAAAAAH!
Tel fut l'espèce de cri aigu que poussa le monstre. Il delaissa la carcasse qu'il tenait en lançant négligemment derrière lui et se précipita vers la nouvelle venue. Il sautèrent tout deux au même instant, et la fille, apparemment plus agile la bête, lui enfonça son arme dans la hanche.Tout deux tombèrent par terre, et la créature poussa un rugissement de douleur: elle était à moitié coupé en deux au niveau de la taille... Elle vacilla de plus en plus, et dans un dernier cri de fureur vengeresse, tomba sur le dos, raide morte.
La sauveuse s'approche du garçon, et l'aida à se relever.

- 'Quand même étonnant que tu te sois pas évanoui... Pourtant j'croyais qu'il y avait un courvre-feu génral nan? lança-t-elle d'une voix indifférente, comme si elle disait bonjour à un ami.
- M...Merci... Mais... ma... ma soeur, elle...
- Faudra faire avec... J'suis désolée pour elle, mais bon... Au moins, elle est vengée maintenant.
- Et... Cette chose, c'est quoi en fait? Qui es-tu? C'est quoi cette arme? Et on va faire quoi de cette bestiole?
- Cool cool... Chaque chose en son temps, ok? En premier on va aller dans un lieu sûr, et je répondrai ensuite à ton interrogatoire. Au fait, j'm'appelle Karyudo Maryaka, et toi?
- Ketsueki Haiiro. Enchanté.

Quelques minutes plus tard, les deux jeunes adolescents se retrouvaient dans un entrepot bien éclairé, chacun portant une tasse de thé bien chaud à la main. Ladite Maryaka était adossée contre un mur, tandis que Haiiro était assis sur une banquette, une couverture sur les épaules, tremblant de la tête aux pieds. Après avoir bu une gorgée de thé, dans un long silence, la jeune fille prit la parole.
- Cette bestiole était un monstre que j'appelle "Akurei", qui comme tu dois y penser signifie "démon". Bien que personnellement, ils méritent plus le nom de "déchet". Mais comme ils inspirent la terreur aux autres- bien qu'ils refusent de croire à l'existence des Akurei- ce nom leur convient à peu près.
Elle fit une pause en buvant une nouvelle gorgée, et reprit son récit.
- 'Fait maintenant un an que je les combat. Au début, je m'en sortait pas trop, à chaque fois je raflait la mort, mais aujourd'hui, j'y arrive beaucoup mieux. Au départ, je revenais tout les matins pour voir si la bête était toujours là. Faut dire, j'étais étonnée d'entendre aux infos qu'il y avait eu un crime sur le lieu même ou j'ai tué un Akuma, et pourtant, personne ne mentionnait l'existence de ces choses. J'ai finalement appris qu'en fait, ces saletés se "dissolvaient"- quand elles sont mortes- à la lumière du jour. Ceux qui sont vivant se cachent, ou bien prennent l'apparence de leurs victimes.
- Tu veux dire qu'ils peuvent se transformer? demande Haiiro, horrifié.
- Exact, et le pire, c'est qu'ils peuvent copier les souvenirs, l'apparence, et tout, en absorbant le cerveau d'une personne. Ainsi une jeune femme ne saura jamais que sont fiancé est mort, et que l'homme avec qui elle se promène est un Akuma.
- Et tu es la seule à lutter?
- A priori oui. Mais bon, Tokyo c'est pas un village de campagne; je suis peut être pas la seule, en tout cas, faut pas compter sur la police.
- Tu les a prévenu?
Maryaka acquiesça d'un air dédaigneux. Visiblement, ce sujet la dérangeait...
- En effet. Mais qui croirait une histoire aussi "délirante"?
- Moi je te crois!
- Uniquement si tu les as vu, répondit-elle du même air de dédain. si tu n'avais jamais vécu ça, et que je te l'aurai dit, comment aurais-tu réagi?
- Pour être honnête... J'avoue que je t'aurais pris pour une folle, ou une droguée de films d'horreur...
- C'est exactement ce qu'on pensé les flics. En plus, pourquoi prendre au sérieux une fille de treize piges qui s'habille en gothique?
Un nouveau silence, tendu, suivi ces paroles. Si la police faisait quelque chose, on le saurait... Certes, il y avait le couvre-feu, mais uniquement parce qu'ils croyaient à une organisation mafieuse, ou a un truc du style similaire.
- Dis, tu voulais savoir ce qu'étais mon arme non?
- Heu... oui... répondit Haiiro, l'air géné.
- C'est un nom que je lui ai moi-même donné, et en même temps, c'est son "prénom".
- Heu... Tu prénommes tes armes?
- Oui, c'est une "Chiisai Yamagatana", mais je l'appelle Yamagata. C'est bien plus court et plus simple.
- Dis voir Maryaka... Dans quel collège es-tu?
Elle haussa les sourcils, comme si cela était une évidence.
- Je suis en 1ere 3, au Lycée Yuugen.
Haiiro écarquilla les yeux, comprenant maintenant le haussement de sourcil de son "amie".
- Moi aussi je suis dans cette classe! Comment ai-je fais pour oublier que tu y es aussi?
- Sûrement parce que je parviens à me fondre dans le paysage.
Le garçon éclata de rire à cette réponse, apparemment, une nouvelle amitié venait de s'installer...
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MessageSujet: Re: Tokyo no Akuma   Tokyo no Akuma Icon_minitimeMar 29 Juil - 19:19

Chapitre 1: La dure loi de la vie...


- Marya-chan... Marya-chan...
La voix résonnait en écho, comme dans un rêve... La jeune fille ouvrit difficilement les yeux, et tomba nez à nez avec Haiiro. Dès lors que sa vue se fut faite à la lumière, Maryaka regarda où elle se trouvait. Des tables qui formaient des rangées, une odeur de craie, des rires et des paroles inaudibles... Et en face d'elle un Haiiro sur le point d'éclater de rire. Elle s'était endormie en plein cours- ou plutot quelques minutes avant le cours- et le jeune garçon aux cheveux gris était parvenu à la faire s'éveiller- à condition qu'elle ne retombe pas dans les bras de Morphée. La jeune fille s'installa correctement sur sa chaise, et dévisagea son ami qui la regardait en souriant et avec grande curiosité, les bras croisés sur le dos de sa chaise, le menton posé dessus.
- Et ben... T'a le sommeil lourd dis-moi! Ca fait dix minutes que tu ronfles sur ta table! Tu ferais mieux de sortir tes affaires, le cours va pas tarder à commencer!
- Hein....? réagit Maryaka en baillant.
- Silence! ordonna soudain une voix sèche.
Le professeur entra vivement dans la salle de classe, faisant taire de ce seul mot la trentaine d'adolescents. Le cours fut comme d'habitude d'un ennui sans pareil, surtout pour Maryaka et Haiiro. De toute la classe, ils étaient les seuls à ne pas avoir l'âge moyen qu'un élève de première devrait avoir. Ils avaient respectivement 13 et 14 ans. Mais la jeune fille aux cheveux rouges, ayant pour preuve des résultats bien plus parfaits que n'importe quel autre élève de sa classe et des supérieures, passa directement en prèmière, après avoir passé une série de tests. Elle avait un QI tout bonnement stupéfiant pour son âge. Malheureusement pour ses professeurs et ses parents, elle n'exploitait pas suffisament- ou uniquement dans de rares occasions- ce potentiel. Mais ce brusque passage l'ennuya d'autant plus: rien n'était à son niveau. A quoi bon expliquer des formules mathématiques si longtemps et avec tant de précision, puisqu'elle les connaissait déjà?
Haiiro étant dans un cas similire au sien, sauf que lui, c'est au niveau technique, tout ce qui touche à la technologie et aux sciences pratiques. Cela dit, contrairement à son amie, il ne s'endort pas pendant les cours. D'ailleurs, cette dernière commença à somnoler, au moment même où le profresseur choisissait un élève pour résoudre une équation diablement compliquée au tableau. Cinq passèrent, et les cinq se perdirent dans des explications logiques au départ, puis partant en tout sens.

- Karyudo, au tableau! A moins que vous ne soyée trop fatiguée pour cela? s'écria-t-il et.. ne me regardez pas avec ces yeux là! dit-il, soudain mal à l'aise.
La petite fille se leva lentement après avoir fusillé son professeur du regard, et marcha à la même vitesse vers le tableau. Elle prit la craie que lui tendait l'homme, qui pour une raison inconnue, transpirait légèrement. Il faisait pourtant pas si chaud dans cette salle.
Près la place vide de Maryaka, Setsuna, la voisine de gauche de Haiiro, se pencha vers le dernier.

- C'est moi ou ta copine a voulu tuer le prof du regard? chuchota-t-elle, l'air surpris et admiratif.
- Marya-chan n'aime pas qu'on la dérange pendant qu'elle dort, ou qu'elle essaye de dormir... Et apparemment, le prof en est conscient aussi...
- Elle est vraiment bizarre ton amie...
- Ho non c'est juste qu'elle souhaite que l'on respecte ses volontés et ses habitudes... Et puis faut la comprendre, elle a treize ans...

- Silence au fond! Ketsueki, Hirua! Si vous continuez c'est la colle!
- Vieux pervers va... lança Setsuna d'une voix blanche, tandis que Maryaka se rassit, l'air encore plus endormi.
La cloche sonna la fin du cours, et le début de la récréation du matin. Deux heures de mathématiques dès le matin, rien de mieux pour s'endormir pendant le reste des cours... Comme à son habitude, Maryaka se mit un peu l'écart des autres élèves, et sortit son portable pour composer comme d'ordinaire des SMS, bien que cette fois, elle était en compagnie de Haiiro. Au bout de dix minutes, le jeune garçon s'impatienta.
- Tu fais ça tout les jours? T'en pas marre à force? demanda-t-il.
- Non. Et puis tu n'es pas obligé de rester avec moi.
Son ami resta bouche bée. C'est sûr qu'avec des réactions pareilles songea-t-il, c'est pas étonnant qu'elle n'ait pas d'amis. Il lui empoigna vivement le poignet et l'emmena dans la vaste cour. Inhabituée à être exposé à l'air frais et au soleil, la jeune fille se cacha les yeux.
- C'est quoi ça? pensa-t-elle, perdue.

- Hé cool, Marya-chan... T'es juste dans la cour du lycée...
Mais la petite fille resta pétrifiée, bien que rien ne montrait de la surprise ou de la peur.
- Et ben... On est pas sortis... soupira Haiiro.

- Hé, Karyudo-chan, c'est vrai que tu sors la nuit pour aller te pavaner dans les rues malfamées? demanda Riku d'une voix forte, de sorte que tout ceux présents dans la salle de classe puissent l'entendre.
- T'as des preuves? répondit la Chasseuse, impassible, plongée dans un roman récemment emprunté au CDI.
Tout les interlocuteurs éclatèrent de rire à cette réponse, et surtout par le ton indiférent qu'elle avait pris. Riku avait une grande influence grâce à sa popularité au sein du lycée, tout le monde croyait aveuglément ce qu'il disait, même si la plupart de ses dires fussent des mensonges. Haiiro se prépara à lui lancer une réplique cinglante, lorsque Maryaka fit barrage avec son bras. Elle leva lentement les yeux sur Riku et celui-ci tressailit.
- Alors tu fais quoi la nuit?
- Je ne vois pas en quoi cela te regarde, Shikaru Riku. dit-elle d'une voix calme et froide. Maintenant permet moi de te rappeler aimablement que je n'aime pas que l'on me dérange dans mes habitudes, ou dans une de mes occupations, quelle qu'elle soit.
Mais il n'y avait aucune amabilité dans ses paroles. Maryaka regarda fixement le ragoteur dans les yeux, et celui se ravisa d'une réplique, et retourna s'asseoir, avec une certaine raideur. Haiiro regarda son amie, admiratif et étonné.
- Toi, t'as un sacré don, crois moi!
- Silence! lança le professeur, qui venait juste d'arriver.
La nuit était tombée depuis longtemps. Comma Maryaka avait une chambre individuelle dans l'internat dy lycéen elle pouvait entrer et sortir sans être dérangée. Elle sortit sa lame d'un tiroir de son armoire, et ouvrit la fenêtre de sa chambre, respirant à grand coups l'air frais de la nuit, et bientôt l'odreu du sang. Les Akuma étaient attirés par les endroits ou beaucoup de monde était rassemblé, comme les lycées ou les immeubles. D'abord faire une ronde autour du lycée pour voir si tout allait bien, et ensuite vérifier aux alentours. Et il fallait faire vite, parce qu'il fallait aussi dormir un peu, bien que rater quelques heures de cours n'était pas une grosse perte. La fillette sauta de sa fenêtre avec légèreté, et attérit en silence sur l'herbe. Une fois de plus, les lampadaires de la ville étaient éteints, et seule la lune éclairait Tokyo.
Maryaka commença alors à faire le tour de l'internat, à l'affut d'un quelquonque Akuma. Elle ne remarqua pas cependant l'ombre qui l'a suivait.

- Allez Karyudo-chan, montre moi ce que tu va faire avec cette lame? Assassiner quelqu'un hein? chuchota Riku, en train de filmer la fillette avec une caméra.
Il avait guetté une grande partie de la nuit pour voir si la jeune fille allait sortir, ambitieux de découvrir son secret.

- Cet après-midi les autres riaient parce que je n'avais pas de preuves, et bien s'ils veulent, ils en auront!
- Etonnant. D'habitude, j'en tue au moins un dans l'enceinte de l'internat... songea Maryaka à voix haute- après tout, personne ne pouvait l'entendre.
Tout se passa très vite. Un ombre surgit des buissons, et sauta sauvagement sur Riku, qui hurla de peur, alertant ainsi Maryaka. Cette dernière se retourna, et vit la scène: un Akuma particulièrement répugnant, et de taille adulte maintenait Riku plaqué au sol à l'aide d'un de ses pieds, prêt à lui trancher la gorge d'une de ses pattes griffues.
- A l'... A L'AIDE!
La Chasseuse lança de toute ses forces Yamagata, qui se planta profondément dans le flanc de l'immonde créature. La bestiole poussa un hurlement étranglé et s'écroula sur le côté, libérant Riku. Mais dans ce même moment, la caméra du lycéen, oubliée à quelques pas de lui, fut écrasée par le monstre.
Maryaka s'approche lentement et calmement de la carcasse, et retira son arme tant bien que mal, puis se retourna en direction de Riku, les yeux écarquillés de terreur, tramblant de tout ses membres.

- C... C'est ça qu... que tu fais? T..tu... chasses?
- Exact. Et c'est pas toujours une partie de plaisir. Malgré leur apparence, les Akuma sont pas aussi bêtes qu'on peut le penser.
- Toutes... Toutes les nuits... C'est p... pour ça? T... tu risques ta vie?
- Faut pas exagérer non plus. Ils sont pas aussi fort qu'on peut le croire. Faut juste ne pas les sous-estimer.
Un deuxième forme jaillit soudain de derrière les jeune gens. Le monstre n'eut même pas le temps d'arriver sur sa victime, car il s'était fait transpercer par la lame grise et froide. Il retomba lourdement au sol, parcouru de spasmes nerveux. Un troisème Akuma surgit lorsque Maryaka retirait son arme du ventre de la bête. La jeune fille fut propulsée à quelques mètres par un puissant coup de patte. Elle se releva difficilement, le sang coulant le long de son bras gauche.
Elle se précipita sur la bestiole, qui allait s'attaquer à Riku, et lui sauta dessus en lui enfonçant Yamagata dans la tête. L'épée lui traversa la tête avec facilité, comme si on coupait du beurre mou avec un couteau. La fillette fila vivement du dos de son ennemi, qui tombait en arrière. Riku, ayant remarqué la blessure a priori importante, s'approcha tout aussi térrifié et tramblant.

- T... Ton bras...
- C'est rien ça, j'ai connu pire.
- Mais il faut te soigner!
- Pas la peine j'te dis.
En effet, la coupure profonde se referma au moment même où le monstre rendit son dernier souffle de vie.
- Heu... Ca veut dire quoi ça?
- Une chose très importante que j'ai appris: "Tue ou soit tué. Seul un des deux survit. Jamais les deux ne succomberont." récita Maryaka.
- Ca veut dire que...
- Que celui qui tue l'autre vivra, même s'il est accablé des blessures les plus mortelles. Bon, je crois qu'il n'y a plus de risques pour ce soir, je vais aller me coucher moi.
Et elle laissa son camarade de classe là, encore sous le choc des évènements.
Le lendemain matin, en attendant la première heure de cours, Riku fit une entrée triomphale.

- J'ai découvert le secret de Karyudo-chan! En fait la nuit elle chasse des monstres qui vivent près de l'internat!
Tout les élèves regardèrent leur camarade, bouche bée. Haiiro se pencha vers Maryaka, en train de composer un SMS.
- C'est quoi cette histoire encore? Et puis pourquoi il se permet de crier ça sur les toits?
- Laisse Haiiro, tu vas voir...
En effet, toute la classe-exceptés Haiiro et Maryaka, éclata d'un rire ouvertement moqueur.
- Tu regardes trop de films d'horreur Rik'!
- Mais... Pourtant c'est vrai... commença le jeune homme, perdu.
- Comment les monstres peuvent exister? Si tu les as vus, t'a sûrement des preuves!
- Ma caméra à été cassée car l'un d'eux est tombé dessus! Allez... croyez-moi quoi...
- On peut pas croire quelqu'un sans preuve! En plus, ça ne peut pas exister, point!
Lorsque l'heure de la récréation sonna, Riku s'empressa de trouver la fillette. Quand cette dernière le vit, elle prit la parole avant lui.
- C'est la dure moi de la vie: on ne croit que ce que l'on voit...
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MessageSujet: Re: Tokyo no Akuma   Tokyo no Akuma Icon_minitimeDim 3 Aoû - 0:43

PS: J'ai coupé cette partie de chapitre en 2 parce qu'il est trop long ><

Chapitre 2: Unis par le combat, liés par l'amitié [Partie I]


Rien ne semblait s'être passé depuis la révélation de l'existence des Akuma à Riku, pourtant il ne s'était écoulés que trois jours... Le jeune homme avait fait comme s'il n'avait jamais rencontré Maryaka, mais il ne pouvait s'empêcher de jeter des regard inquiets à la fillette. Après cest trois jours, le week-end montra enfin le bout de son nez, apportant un temps splendide avec lui. Pour Haiiro, c'était un bon moyen de décompresser, surtout à l'approche du bac... Quand bien même lui et Maryaka avaient sauté des classes, ils n'étaient pas dispensés des examens. Boire une boisson bien fraîche; se promener tranquillement dans les rues étrangement désertes par rapport à l'ordinaire... Quand à la jeune fille, le week-end était aussi chargé-voir bien plus- que la semaine, en raison de la chasse aux Akuma. Cela lui prenait parfois plusieurs heures, et la plupart du temps, elle se retrouvait dans des situations des plus délicates, comme se retrouver encerclée par quatre de ces monstres, ou subir une blessure assez grave (un jour elle s'est fait transpercée au niveau de l'estomac où au même moment elle avait planté Yamagata dans le coeur de l'une des bestioles). Mais il fallait faire avec, et elle était seule, ce serait bien trop dangereux pour Haiiro s'il l'accompagnait. Le vendredi soir-même ils avaient failli se disputer pour cette cause. La veille il avait rattrapé son amie juste devant le grand portail du lycée.
- Ma...rya...chan... articula-t-il, essoufflé, Je veux combattre les Akuma avec toi. J'y ai longtemps réfléchi, et j'en suis venu au fait que tu étais seule et...
- Non.
Maryaka ne s'était pas retournée, mais Haiiro pouvait clairement percevoir une certain colère dans ses paroles. Le garçon au cheveux gris fut quelque peu pris de court, lui même fut réduis à l'immobilité sous la réponse négative de son amie. Le vent commença à se lever sous le soleil couchant, enflammant la chevelure rouge de la jeune fille.
- Que feras-tu quand tu seras face à l'un d'eux? As-tu quoi que ce soit comme arme, ou objet, pour te défendre? Par surcroît, tu n'as aucune autorisation pour quitter le lycée quand bon te semble en dehors des heures de cours.
- Marya-chan... tu as treize ans... C'est dang....
Elle se retourna à demi, et exprima pour la première fois une haine grandissante. Une colère noire pouvait se lire dans ses yeux rouge sang, et sa respiration devenait halentante sous la rage. Haiiro eut un très léger mouvement de recul, effrayé par ce changement de comportement soudain. Jusqu'à maintenant, il avait toujours vu Maryaka comme étant de nature très calme, exprimant rarement une quelconque émotion hormis l'indifférence. Il ne la conaissait seulement que depuis quelques mois, et ce jour-là, sous ce coucher de soleil, il semblait qu'il ne savait rien d'elle.
- En effet, j'ai treize ans Haiiro. Mais moi je sais me défendre. Je suis consciente du danger, j'ai raflé la mort plus d'une fois, mais je suis la seule Chasseuse, et si je ne le fait pas, sans doute personne ne le fera.
Et elle partie sur ces mots plein de haine et de rancoeur. Haiiro ne put s'empêcher de verser une larme, les yeux écarquillés. Y avait-il un sens caché à "seul"? Il était son ami, il se devait de l'aider, pourquoi repoussait-elle cette proposition? Il la regarda s'en aller, et leva un bras comme s'il voulait la rattraper par le col de son uniforme, mais il resta planté là, et se ravisa de son geste.
- Marya-chan...
Haiiro se réveilla brusquement. Un simple rêve... Où il avait revécu la scène de la veille. Il en reversa une larme. Pour une fois, ce week-end ne serait pas empli de joie et de rigolade auprès de ses amis. Il resongea alors à Maryaka... Seule et sans aucun proche à part Haiiro lui-même... Avait-elle encore envie de le voir, de lui parler, après ce qui s'était passé? Peut être pas... Il se leva lentement, enfila ses pantoufles et se dirigea vers la salle de bain. Le jeune garçon se contempla longuement dans le miroir, passant tou son visage au peigne fin. Des cheveux raides et "sans vie", de grands yeux gris foncé, le visage en lui-même donnant l'impression d'être légèrement étiré... Etait-ce vraiment lui? Ce reflet était-il celui de Haiiro? Il l'ignorait, et tenta d'oublier ça en secouant rapidement la tête, et commença sa toilette.
Lorsqu'il revint dans sa chambre pour s'habiller, le jeune garçon remarqua que tout ses vêtements semblaient identiques, d'une banalité sans pareille. Il se revêtit d'un jean noir, d'une chemise blanche, et enfila une veste sans manches et également noire par dessus. Il se regarda une fois de plus dans le grand miroir collé à une porte de son armoire, et fut surpris à quel point il se sentait banal, comme les autres. Il resongea à Maryaka. Avec ses accessoires gothiques, le fait qu'elle soit une Chasseuse, son intelligence hors du commun et ses airs d'indifférence la rendait comme unique en son genre. Haiiro secoua soudain sa tête de gauche à droite.

" J'dois arrêter de me comparer à elle... Evidemment qu'on est différents, mais alors pourquoi je me sens inférieur à elle....? Non pas de l'infériorité... Comme si face à elle, j'étais comme les autres... Je le suis d'ailleurs... Je suis son ami, mais ce n'est pas pour autant que je me différencie des autres...", songea-t-il, le regard perdu dans son reflet.
Après avoir longuement médité, il descendit rapidement dans la cuisine où sa mère l'attendait, ainsi qu'un copieux petit déjeuner. Sa mère avait toujours tendance à trop le couver, ce qui parfois devenait gênant devant ses amis.

- Haiiro! Tu n'as pris qu'une demi-douzaine de tartines! Tu es sûr que ça va? demanda-t-elle, visiblement très inquiète.
- Heu... Oui oui m'man! répondit le jeune garçon en filant au dehors, une tartine dans la bouche, les cinq autres emballées dans du papier aluminium.
Pour ce qu'il avait prévu de faire, il avait besoin d'un petit encas, et de beaucoup d'énergie et d'ingéniosité. Il passa par le garage pour prendre son skateboard, et se dirigea vers l'entrepôt de Maryaka. Le chemin fut quelque peu long, mais bien plus aisé qu'a l'ordinaire. En effet, les jours de week-end- surtout dans ce quartier de Tokyo- assez proche de la nature- on voyait des enfants courir dans tout les sens sous les ordres de leur mère épuisée à force de les poursuivre, des femmes et des hommes qui faisaient leur jogging hebdomadaire, ou encore des hommes âgés qui passaient leur gazon à la tondeuse, ou taillaient leur haie. Cette fois, et depuis le mois de septembre, les rues étaient presque désertes. Tokyo était une ville immense, or il semblait que depuis quelques mois, c'était un village abandonné. Surtout que la ville s'était dépeuplée de milliers d'habitants: les familles ayant peur qu'il leur arrive la même chose avaient déménagé dans des villes bien plus petites ou des villages. Lentement mais sûrement, Tokyo courait à sa perte, et personne ne s'en rendaient compte...
Haiiro arriva enfin dans le vieil entrepôt que Maryaka avait reconverti en une sorte de repère, avec quelques lits, des armoires remplie des divers objets, vêtements ou nourriture. Au fond du "rez-de-chaussée" on pouvait voir un amoncellement de boites en carton et de tonneaux en ferraille, contenant des moteurs en pièces détachées ou entiers, des coussins de voiture défoncés et éventrés, des gris morceaux de ferraille appartenant à des voitures, ou encore des plaque d'immatriculation rouillées. Cela dit, la visite ne s'arrêtait pas là: à l'opposé du petit coin tranquille que Maryaka avait arrangé se dressait un empilement de pneus et de chambres à air, ces dernière bien rangées dans d'autres boîtes en carton. Et certaines contenaient des outils pour réparer des pièces mécaniques ou découper des morceaux de voiture. Mais cet entrepôt avait aussi un étage, où la jeune fille avait construit une sorte de petite cabane, avec un simple lampe à pétrole comme éclairage. Rustique mais efficace disait-elle. Cette cabane, avec pour seul meublier un grand bureau, un table de nuit et un lit, servait principalement de "chambre à réflexion" ou "la chambre qui sert à réfléchir si les Akuma agissent selon une certaine logique ou non".
Haiiro se dirigea sans hésiter vers un petit frigo, et en prit deux briquettes de jus d'orange. Il sortit ensuite de sous un lit un coffre en métal étiqueté "pièces de récup', puis il s'installa dans la chambre à l'étage.

- Bon, c'est parti...


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MessageSujet: Re: Tokyo no Akuma   Tokyo no Akuma Icon_minitimeDim 3 Aoû - 0:44

De son côté, Maryaka venait juste de se lever, il n'y avait pas de limite de lever pour les internes à l'année, le week-end. Mais cela n'empêcha pas le surveillant de froncer le nez en voyant Maryaka sortir de l'internat à 10 heures 45 du matin... La jeune fille avait un programme chargé pour un week-end: chasser les Akuma prenait une grande partie de ses nuits, mais il fallait aussi les dénicher en plein jour, tâche ô combien ardue, étant donné que rien ne pouvait distinguer un Akuma déguisé d'un vrai être humain... Mais selon les récentes analyses de la lycéenne, tout portait à croire que ces créatures prenaient conscience qu'elle était dangereuse pour eux, si toutefois ils étaient pourvus d'une quelconque intelligence. Elle prit alors une attitude infantile, marchant en faisant des sautillements, et fredonnant un air. Lorsqu'elle passa devant un boutique de miroir, la jeune fille se sentie soudain ridicule: de longues couettes rouges, avec un noeud noir pour les attacher, une longue jupe flotante noire avec une croix blanche sur chacune des hanches, une longue veste tout aussi noire avec une déchirure faite exprès à l'arrière, et une autre sur chacune des manches courtes, une chemise de la même couleur avec une cravate blanche, et enfin ses gants noirs qu'elle ne quittait jamais... Etait-ce une petite fille, ou une sorcière? pensaient sûrement les passants, qui jetaient un coup d'oeil à Maryaka, se contemplant d'un air pensif dans un miroir d'une vitrine. Et quel objet portait-elle emballé dans une bande de tissu jaunâtre? N'était-ce pas trop lourd pour elle?
Maryaka remarqua bien vite qu'elle commençait un peu trop à faire spectacle: trois ou quatre passants la regardaient avec curiosité, se chuchotant des chose et d'autre à l'oreille. La jeune fille fila, la tête basse, marmonnant suffisamment fort pour être entendue, une sorte de murmure fort, avec une voix sombre, mêlée de haine et de rancœur:

- Tant d'esprits étriqués... Les humains sont minables... Aucune ouverture d'esprit... Ne cherchent même pas à comprendre les autres... Ils préfèrent se fier à leurs propres soupçons, même s'ils sont faux... Quelle naïveté...
Une main se posa sur son épaule. Sûrement celle d'un homme. La fillette se retourna vers eux, profitant de cette occasion pour se dégager l'épaule, et toisa le quatuor d'un regard glacial. Les passant tressaillirent devant cet enfant peu ordinaire. Comment une fillette pouvait leur faire "peur" à ce point? Son regard, ses yeux... Des yeux aussi empli de haine que sa voix... Seul un d'entre eux ne semblait pas atteint de cette déstabilisation; au contraire, il souriait, mais pas sourire que l'on pourrait appeler "gentil", un horrible sourire carnassier, un de ces sourires qui fait froid dans le dos, l'un des plus horribles rictus.
Maryaka continua sa route comme si rien ne s'était passé, mais semblait quelque peu tendue... l'homme qui lui avait sourit la suivait, même si elle ne le voyait pas. Elle marcha de plus en plus vite, puis bifurqua soudain pour s'aventurer dans une ruelle sombre, aux odeurs de pourriture et.... de mort. Oui, on pouvait sentir cette horrible odeur parmi les poubelles éventrées, leurs containers renversés, les petits filets d'eau croupie et nauséabonde s'écoulant au compte goutte dans les égouts, etune matière spongieuse et humide suintant des murs des maisons. Pourtant, il n'y avait aucun cadavre... L'atmosphère devient étrangement pesante, tendue. Maryaka se retourna, et vit que le jeune homme l'avait bel et bien suivie. Il devait avoir une vingtaine d'années, arborait une chevelure brune attaché en une petite que de cheval, et était habillé d'une tenue de joueur de base ball. Le même sourire se redessina sur son visage, mais il devint plus bestial, plus horrible encore. Maryaka le considéra de son regard indifférent, et prit discrètement le manche de son arme.

- N'importe qui tressaillerait sous mon regard. J'me disais aussi que tu n'étais pas naturel, dit-elle simplement
- GRYYYYYYAAAAAAAH!!
Tout se passa très vite: des pics sortirent du dos de l'adulte, son teint vira au vert foncé, les veines de ses bras grossirent à vu d'oeil, et de ses mains et ses pieds jaillirent d'immenses griffes... Quand à ses yeux; ils virèrent au jaune pour la pupille et le blanc devient entièrement noir. Sa taille devient également plus imposante: au fur et à mesure de sa transformation, il grandissait à vue d'oeil. Ses cheveux s'étaient détachés; ils étaient soudainement devenus filasses et graisseux; et avaient par grosses poignées. Il brandit la batte de base-ball tel un gourdin, cassant les murs des maisons qui constituaient cette ruelle puante, qui avait dû connaître plus d'un meurtre. La bestioles poussa un nouveau cri aigu, et chargea.
Maryaka esquiva d'un salto arrière, et sauta sur son ennemi, tout en lui portant un coup d'épée. L'Akuma para facilement l'attaque de sa batte-gourdin, et prépara un second coup. La jeune fille lui lança alors Yamagata en visant la tête, et dès lors que le tranchant de l'arme se planta dans le crâne de son adversaire, elle se prit un méchant coup de batta dans les côtes, et percuta un mur de plein fouet. A demi inconsciente, le regard brouillé par les larmes de douleur, elle essaya de regarder le monstre qui redonnait son dernier souffle de vie. Après un long et grâve râle, il s'écroula, le sang coulant abondamment de sa tête. Peu à peu, la douleur disparut. Mais le regard de la fillette était toujours brouillé. Elle se releva difficilement, et extirpa à grand peine Yamagata. Et elle sortit de ce coin nauséabond comme si rien ne s'était passé. Elle se mit alors à courir à travers les quartiers de la ville. Maryaka arriva enfin à sa destination: un hôtel visiblement très ancien par rapport à la modernité de Tokyo. Le crépi maronnâtre de la façade était défraichi, et manquait à divers endroits, tandis que la pancarte du nom de l'hôtel pendant dangereusement sur ses gonds, et les fenêtres avaient besoin d'un bon nettoyage. Quelques unes étaient même fissurées par endroit.
Il était surprenant de voir que l'intérieur était bien plus rangé, plus soigné que l'extérieur. C'est ce que remarqua Maryaka lorsqu'elle entra. Le mini-hall était aménagé comme un bar: plusieurs tables rondes étaient placées ça et là de la salle, et un long comptoir à la surface de marbre fraichement polie, où étaient installés des tireuses à bières, et à limonade. Ce fut comme si nous passions des temps modernes au temps des westerns. Derrière le comptoir, une jeune femme était occupée à essuyer des verres. Elle devait avoir la vingtaine, les cheveux longs et argentés, des yeux gris-bleu très clair et pur et habillée d'une façon similaire à Maryaka: veste en cuir noir, collier avec une croix chrétienne, gants en cuir, pantalon pourpre avec une ceinture ayant pour boucle une tête de mort en argent et un revolver était attaché à un des bras. Elle leva les yeux vers Maryaka, et s'accouda sur la plaque de marbre, le verra posé négligemment à côté d'elle.

- Tiens Maryaka... Quelle surprise... tu nous raconte quoi aujourd'hui? demanda l'inconnue d'une voix lente et assez froide, bien que cela semblait de nature.
- Dans cette semaine, j'ai tué vingt-cinq Akuma, subi six blessure, dont l'une assez grave. Il n'y a eu qu'un seul témoin de mon oeuvre. dit Maryaka d'une traite, calme.
- Et bien dit moi... Ça fait un joli paquet... Tiens voilà ta récompense.
Elle lui passa une liasse de billets.
- 5 000 yens, pas un de plus ni de moins.
- Deviendrais-tu radine? demanda Maryaka en ricanant, chose très surprenante. On dirait que cet hotel demande plus de soin qu'il n'en a besoin... non?
- Dis Maryaka... Pourquoi donc te fais-tu payer? Les Chasseurs sont extrêmement rares... Et encore moins d'entre eux demandent de l'argent...
- Je fais ça uniquement par besoin personnel, si je ne devais pas autant prendre soin de Yamagata, comprend que je n'aurais jamais mis les pieds ici.
La jeune femme sourit, et posa son menton sur ses mains croisées. Elles se défièrent toutes deux du regard, l'une souriant, l'autre de son regard calme et indifférent. Sans un mot, Maryaka retourna sur ses pas et sortit.
- Tu es bien étrange... Maryaka... Tu es différente des autres...
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